Elisée ! Je sais, elle est facile ! Il se peut, évoquant la fête d’Elisée aujourd’hui que je sois targué de tenter un billet politique. La politique n’est pourtant pas une maladie honteuse, et surtout, l’orthographe d’Elisée à son importance !  Elisée, prénom masculin comme son orthographe ne l’indique pas, est un prophète : et quand je dis qu’Elisée est un prophète, je n’affirme pas qu’il est un prophète à l’Elysée !  Oui, je suis très euro en ce moment ! Car, heuro-sement nous avons l’euro ! Que vous soyez europhiles, europhobes, eurosceptiques, eurostar, européens,  euromillion, eurodéputés, euro fous, eurofoot, eurocrates, eurocash … Vous n’y échapperez pas ! Dois-je vous rappeler que si 28 états membres participent à l’euro dont 19 en utilisent la monnaie, nous avons 24 équipes européennes en compétition dont 4 sièges en demi finale, et plus que 2 pour la finale du 10 juillet ? 10 juillet ! Tiens donc ! Jour de la St Ulrich. Le hasard n’existant pas, et Ulrich étant un prénom d’origine germanique, j’ai bien peur de vous donner malgré moi le vainqueur, outre-Rhin de l’euro français. Tel « l’Alchimiste », les préparateurs tactiques et psychiques de nos footballeux ont dû leur faire répéter cette phrase du célèbre roman du même nom, écrit par Paolo Coelho (un brésilien qui ne joue pas l’euro) : « Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible : c’est la peur d’échouer ». S’ils n’ont pas peur, et à ce prix, ils seront reçus à l’Elysée (avec un y).

Photo : cormoran des Aucklands © Samuel Blanc