Pas folle la guêpe ! qui en latin s’appelle Vespa. Tandis que l’Apicula, nous donne apiculture et ses trésors de santé de la ruche. Si la Vespa reste en nombre pour surfer sur nos tartines de confitures, la situation est par contre dramatique pour l’Apicula. Elle est en danger et nous avec elle. Depuis des années nous savons que les pesticides combinés à nos modes de cultures entrainent sa raréfaction. Les apiculteurs – du moins ceux qui restent encore et toujours des passionnés d’ailleurs – s’appliquent à maintenir un équilibre naturel, mais tirent la sonnette d’alarme. L’abeille est un indicateur privilégié et fiable de la qualité de notre environnement et même une excellente échantillonneuse de polluants. Je cite un spécialiste, Claudio Porrini : « si l’on tient compte du fait qu’une ruche contient en moyenne 40 000 abeilles environ, et qu’un quart de celles-ci sont des butineuses qui chaque jour visitent un millier de fleurs chacune, on peut estimer qu’une colonie d’abeilles effectue quotidiennement 10 millions de micro-prélèvements ». Une émission passionnante m’a rappelé récemment que la reproduction de plus de 80% des espèces végétales dans le monde dépend directement des insectes pollinisateurs ? Notre belle Apicula assure donc la survie des espèces et de tout le cortège de vie sauvage qui leur est associée. On attribue, faussement d’ailleurs à Einstein, cette phrase-prophétique : « si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ». Je sais qu’elle n’est pas géniale, mais je vous la fais quand même ! … Moi, de voir l’abeille dans tous ses états, ça me met le bourdon !
Photo : aigle de Steller, Russie © Samuel Blanc
Je préfère de beaucoup le nom d’Apicula » à » Vespa » qui me rappelle seulement l’engin mécanique qui a fait les belles heures de notre jeunesse ; bel article encore et un bon moment passé avec vous. Merci. Evidemment un grand merci à Samuel pour ses très belles photos.
Sommes-nous très conscients de ce que représente la disparition des abeilles ? Les abeilles ? Elles ne sont pas cotées en bourse n’est-pas ? Alors… aucun intérêt !
Et ce miel qu’on adore…! Pourvu que ça dure!
Encore merci pour cet E-miel !!