Les déplacements sont dans l’air du temps. En quelques heures on peut se rendre partout et même nulle part. De moins en moins d’hésitation pour aller voir ailleurs et bénéficier d’un plus sur le plan humain et professionnel. Tant qu’il est voulu, le déplacement en vaut souvent la chandelle.
Bien moins agréable et lourd de conséquences lorsqu’il vous est imposé par mutation, fin de contrat, ou même sanction. Et carrément inacceptable lorsqu’il est subi de manière violente ; et en ce sens, la lecture du rapport annuel de l’Observatoire des Situations de Déplacements en interne (IDMC) mérite notre attention.
Nous y apprenons par exemple que 38 millions de personnes (soit les villes de Londres, Pékin et New-York réunies) ont été déplacées à l’intérieur de leur propre pays en 2014. Chiffres effarants en train de grossir encore : résultat des conflits et de la violence dans certaines régions du monde. L’Irak, le Soudan du Sud, la Syrie, la République démocratique du Congo et le Nigéria totalisent à eux seuls 60% des nouveaux déplacements. En Syrie, 40% de la population déplacée : chiffre le plus élevé enregistré à l’échelle mondiale. Enfin, pour la première fois depuis plus de dix ans, en Europe même, quelques 646500 personnes ont fui leurs foyers en 2014 : guerre dans l’Est de l’Ukraine oblige. Et je cite :
« Les diplomates du monde entier, les accords de cessez le feu, les pourparlers de paix et les résolutions des Nations Unies ont perdu la bataille contre des hommes armés impitoyables, mus par des intérêts politiques ou religieux… » Citation du secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).
Triste constat, s’il en est…
Photo : ours polaires, Svalbard © Samuel Blanc
Oui… et comment arrêter les violences qui font fuir les populations pour le plus grand profit de quelques uns ? « Les flux migratoires » (quelle belle expression pour évacuer l’Humain ! ) sont devenus un marché… comme les autres. Selon la cour des comptes, l’immigration rapporte 12 milliards d’€ à la France. Et le larmes des politiques et des Institutionnels ( FMI et autres),sont souvent des larmes de crocodiles…
Déplacements=Réfugiés. C’est-à-dire individus à secourir. Drame et moyens insuffisants. Oui! larmes de crocodiles de l’échelon politique de tout poil. Souvent une situation qui se retourne contre ceux qui l’ont générée. Les Organisations humanitaires sont autrement plus efficaces en considération des moyens qu’elles ont. Prenons le problème par le bon bout, là où il naît. Personne ne veut se trouver en situation de départ et déracinement contrainte et forcée.