Du tac au tac

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Du tac au tac

De plus en plus allergique aux longs discours ! Je leur trouve un intérêt inversement proportionnel à leur longueur… D’autant que beaucoup qui n’ont rien à dire, s’emploie partout dans le bus, le tram, leur téléphone, les réseaux sociaux, à le faire savoir à tout le monde…
Je me condamne à faire des phrases courtes. Et entre nous ! Un bon proverbe en dit, en cinq mots, beaucoup plus long qu’un baratin en une page.
Le charme de la phrase courte ! Elle a ceci d’exemplaire qu’elle est généralement désarmante, et peut faire tomber les tensions.
Comme ce livreur qui m’appelle pour me donner l’heure de son passage. Chouette mon colis arrive enfin ! Mais il s’annonce à mon domicile entre 8h30 et 18h00. Et de lui répondre du tac au tac : chouette ! Moi, j’habite entre Dunkerque et Perpignan ! …
Mon petit fils rentre de l’école en me disant que la mer est salée parce qu’il y a des morues dedans. Eh bien quoi ?  Je lui explique que si la mer ne déborde pas malgré les fleuves qui s’y jettent, c’est que la Providence, dans sa sagesse, y a placé aussi des éponges… Les parents se dépatouilleront avec la Providence qui dépatouille tellement les parents !
Heureusement que mon billet sur cette antenne est limité à trois cents mots, soit deux minutes ! Vous vous rendez compte de la nullité exponentielle de ce billet si l’on m’accordait cinq minutes !
Sans oublier que « L’intelligence ce n’est pas ce que l’on sait, mais ce que l’on fait quand on ne sait pas. » comme le dit Jean Piaget, notre célèbre psy suisse !

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