La jeunesse : un poème bien connu, écrit en 1910 par Samuel Ullman.
« … La jeunesse n’est pas
une période de la vie,
elle est un état d’esprit, un effet de
la volonté,
une qualité de l’imagination, une intensité
émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût
de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas
vieux pour avoir
vécu un certain nombre d’années
on
devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années
rident la peau;
renoncer à son idéal ride l’âme.
Les
préoccupations, les doutes,
les craintes et les
désespoirs
sont les ennemis qui, lentement,
nous
font pencher vers la terre
et devenir poussière avant la
mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il
demande, comme l’enfant insatiable »Et après ? »
Il défie les
événements
et trouve la joie au jeu de la vie.
Vous
êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre
doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même
aussi
jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre
abattement.
Vous resterez jeune tant que vous serez
réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif
aux messages de la nature,
de l’homme et de l’infini.
Si
un jour votre cœur allait être mordu
par le pessimisme et
rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de
vieillard… »
Photo : ours polaire au Svalbard © Samuel Blanc
Quel bonheur que de rester jeune sans se souvenir de son d’âge .! Bises.
En jouant avec mes petits enfants je me suis dit que j’avais pris » un coup de vieux »! Ils courent beaucoup plus vite que moi maintenant…Et en lisant ce poème je me dis que je n’ai pas perdu mes « atouts », du moins pas tous! Merci. Restons jeunes!