Peut-être, au cœur de la dernière nuit 2016, avez-vous fait le décompte des secondes ouvrant la page de couverture 2017 ? Avant de se faire la bise sous le gui, se souhaiter le meilleur pour cette nouvelle année et surtout la santé, promettre de se revoir souvent, penser à ceux qui ne sont plus… Peut-être l’envie de faire la fête vous a été impossible pour cause de santé précaire, de problèmes personnels, de moral dans les chaussettes, ou tout simplement parce-que ce n’est pas votre truc : tant il est vrai que de toute façon, après 16 il y a forcément 17 comme vous l’a confirmé votre instit de CP et qu’il n’y a pas de quoi en faire un plat…Je promets, quant à moi, d’être sage et de vous souhaiter une bonne année tout au long de l’année, avec le billet du mardi que j’ai tant de plaisir à vous concocter à l’antenne de RCF Isère, sans même forcément vous connaitre et avec cette impression que vous êtes juste là derrière mon micro. En parodiant une célèbre citation de Confucius (551 av J.C.) je vous souhaite le bonheur « qui ne se trouve pas au sommet de la montagne (altitude 2017), mais dans la façon de la gravir ». Je vous souhaite un brin d’imprévu vivifiant, un filet de courant d’air salutaire, un nettoyage de printemps des us et certitudes, et enfin la félicité de vivre cette chance (je cite encore Confucius) : « d’avoir deux vies, sachant que la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en n’a qu’une ». Je me promets d’être sage ! Ce qui est un peu fou…
Photo : phoque de Weddell, Antarctique © Samuel Blanc
Merci pour les voeux, c’est toujours agréable et pas seulement conventionnel. Encore heureux qu’on puisse sincèrement se souhaiter le meilleur dont on a tant besoin pour faire un monde plus authentique et paisible.
Meilleurs voeux à tous !