Je rêvais

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Je rêvais

Durant ce mois de janvier, propice aux vœux de bonne santé, de bonheur, de changements à venir, je suis tombé sur un texte qui m’a paru d’actualité et porteur de sens. Il daterait du début du 12° siècle et aurait été trouvé sur une tombe dans les cryptes de l’abbaye de Westminster. En voici un extrait, dont l’auteur est annoncé inconnu :
« Je rêvais de changer le monde, dit un vieil homme à ses proches venus à son chevet. Quand j’étais jeune et libre, et doté d’une imagination sans limites, je rêvais de changer le monde. Devenu plus sage avec les années, j’ai compris que le monde ne changerait pas. Alors j’ai réduit quelque peu mes visées et décidé de transformer seulement mon pays. Mais lui aussi semble immuable.
Approchant de la vieillesse, j’ai décidé de ne penser qu’à changer ceux dont j’étais le plus proche. Hélas ! Vous n’avez rien voulu entendre, vous non plus.
N’essayez pas de changer le monde, commencez par vous mêmes.
Le premier changement doit toujours venir de soi, et à notre exemple, les autres changeront également. Si vous voulez que votre vie soit une magnifique histoire, réalisez que vous en êtes l’auteur et que vous avez l’opportunité chaque jour d’en écrire une nouvelle page.
Avant d’essayer de vouloir conquérir le monde, commencez donc par faire la conquête de vous-même… »

Dessin : Je rêve © Julie Villard

  1. Plein de bon sens et vrai, mais effectivement pas facile!
    Les progrès scientifiques et technologiques, l’interconnection universelle changent le monde, provoquent l’humain dans ses adaptations successives -Dieu sait s’il a du mal!- Et l’homme reste en quête du meilleur (le bonheur?) pour lui et pour les siens, pour sa descendance aussi, et pour la société après tout. Si on a du mal à l’identifier pour soi-même, comment peut-on l’inventer pour les autres? Ce n’est plus du rêve, la tâche est impliquante pour « être l’auteur de sa propre histoire ».
    Au fait, sur quel référentiel? Sur quelles valeurs? etc…
    Et ensuite, est-ce visible? Contagieux?
    En avançant dans l’âge, on vit cette réalité, un peu désespérante parfois, selon laquelle on n’a pas entrainé grand monde derrière soi, si tant est qu’on soit sur la bonne route (restons modeste). Je REVE qu’il y a plusieurs sentiers qui mènent à la même destination.

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