Les Jeux d’Hiver se terminent. Les Paralympiques vont commencer. J’avoue que je reverrais bien du biathlon, par équipes si possible… Mais voilà ! Les images de La Ghouta orientale à l’est de Damas, s’entrechoquent à nouveau dans ma petite tête, quelques cinq ans après un premier massacre.
J’avoue craindre -et nul besoin de compétence géopolitique particulière- ce qui se passe en Syrie, compte tenu notamment du nombre d’acteurs plus ou moins responsables directs de ce massacre de civils. Bachar el-Assad pilonnant sans distinction sa population pour anéantir et son opposition et les bandes armées de Daech ; les Kurdes face aux Turcs ; la Russie en soutien direct ; les Américains pas très loin ; Israël derrière le rideau ; l’Iran l’œil dans le judas ; les conseillers militaires européens un pied dans la porte … Et j’en oublie. J’ai comme le mauvais pressentiment qu’au cœur de ces guérillas parfois décrites comme locales, il pourrait suffire d’un prétexte pour assurer un embrasement généralisé. Mon livre d’histoire m’a appris qu’il a fallu l’assassinat d’un archiduc austro-hongrois pour déclencher la première guerre mondiale…
L’enjeu énergétique du sous-sol pour asseoir l’hégémonie économique des grandes puissances est tellement plus redoutable que les résolutions politiques de l’ONU, même lorsque le vote d’une trêve, pour une fois sans veto, en vient à ne pas être respectée. Que va-t-il se passer si les deux grandes puissances voisines, l’Iran et l’Arabie Saoudite, décident de s’affronter directement ?
Avec ce billet au registre inhabituel dans un domaine où je n’ai pas vraiment compétence, non seulement je n’ai rien à proposer…, mais je peux, bien sûr, me tromper. C’est d’ailleurs la seule chose que je souhaite ! D’autant que la vie est suffisamment compliquée pour ne pas jouer à se faire peur…
Bonne semaine à vous ! Et vivement quelques images de biathlon paralympique !
Photo : annoncerait-il enfin la Paix ? ce pétrel des neiges d’Antarctique © Samuel Blanc
La réalité est bien là!!!! On meure encore et toujours de la guerre et aussi du froid !
Triste réalité que la Goutha, malheureusement prévisible compte tenu de ce qu’on a déjà vu à Alep ou ailleurs et surtout de l’impuissance hypocrite des états et organisations internationales.
Mais cherchons les signes de paix là où c’est possible notamment à travers le sport et les valeurs qu’il défend, avec difficulté quelquefois avouons-le (sélection « guidée », dopage…). On a vu de belles choses aux jeux olympiques même entre rivaux qui se respectent, en termes aussi de rapprochement, de solidarité d’équipe, de dépassement, d’échanges entre nations, etc… Parions qu’il en sera de même pour les jeux paraolympiques! Je n’ai pas de doute depuis que ces athlètes nous montrent ce dont ils sont capables.