Une vraie fausse erreur s’est glissée dans mon billet précédent à propos de l’arrivée de l’été : oser l’équinoxe quand il s’agit d’un solstice ! Non mais ! Merci aux auditeurs pointant cette anomalie, et même à l’ami qui m’a traité de vilain petit canard. Il sait que j’aime les canards qui ne sont d’ailleurs jamais vilains. Pour s’en rendre compte, il suffit de savourer leur démarche déhanchée à la queue-leu-leu derrière la cane avec leur petit postérieur jaune en point d’exclamation… Un seul « n » à cane pour éviter le coup de canne sur le bec de… ! J’aime les canards, même à la chorale qui jettent toujours un froid…de canard évidemment. Je lis parfois le canard, fut-il enchainé. Quant à faire canard quand on me cherche, ou le tremper dans le digestif du voisin : ça n’a jamais cassé trois pattes à un canard. Tant mieux ! Je tire ma révérence pour ce dernier billet de l’année. Ça va faire du bien, comme l’écrivait Victor Hugo : « de se défaire de la mauvaise habitude de toujours vouloir être écouté». Je vous souhaite un bel été. Des vacances si vous en prenez : pour raconter à l’oreille de vos petits enfants l’histoire du gentil petit canard qui a perdu sa canne (avec deux « n ») ; bichonner vos amis ; se perdre en forêt ; écrire vos mémoires. Ne rien faire à condition de le faire exprès ! Car le travail, comme disait Coluche -vilain petit canard s’il en est-, « le travail, c’est bien une maladie puisqu’il y a une médecine du travail !… ». Si je continue, je sens que, demain, ça va être ma fête… A bientôt.

Photo : ours brun au Kamtchatka, Russie © Samuel Blanc